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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 16:05

Nous avons attendu que les nouvelles équipes municipales s'installent, que les nouvelles commissions débutent leurs travaux.
Seuls, deux maires sur 32 ont bien voulu répondre à nos questions : dans l'ordre, le maire de Sègreville, le président de Coeur Lauragais. Nous les remercions vivement.
Ce silence tonitruant ne nous décourage pas, il est à l'unisson avec les engagements atones que nous connaissons.
Nous savons que le chemin est long.

Aussi nous prenons celui de notre député, Mme Emilienne Poumirol, à qui nous demandons de nous recevoir sur les mêmes thèmes.
À suivre.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 13:58

Madame, Monsieur,

L’ADVS (Association de la Défense de la Vallée de la Saune), toujours attentive à la situation environnementale du Lauragais, désire connaître votre position ou vos projets concernant les problématiques suivantes qui, par ailleurs, ont été abordées à maintes reprises  par notre association :

  1. Faire respecter la loi concernant l’emploi  de pesticides aussi bien concernant la nature de la substance chimique utilisée que la méthode d’application.

 

  1. Prendre en compte nos propositions :
    1. Dans notre Lauragais venté, les riverains des parcelles traitées courent le risque d’intoxication non seulement par voie cutanée ou ingestion de fruits et légumes contaminés, mais aussi par voie aérienne lors de l’épandage des pesticides.  Parmi ces riverains il y a de nombreux enfants qui sont  gardés par des assistantes maternelles. Ils peuvent se trouver, soit à l’extérieur, soit à l’intérieur dans des habitations comprenant des VMC. Face à ces responsabilités énormes qu’ont les agriculteurs, nous proposons de mettre au point, commune par commune, un système d’alerte par SMS afin que les riverains concernés soient avertis des épandages 48h à l’avance. Ceci permettrait aux habitants de prendre leurs dispositions (comme, par exemple, éteindre leur VMC, et fermer leurs ouvertures de maison) durant les épandages. Les nouvelles techniques de communication utilisées par la plupart des habitants et des agriculteurs devraient permettre facilement l’installation d’un tel système. Ceci concerne aussi bien évidemment des épandages par hélicoptères ou autres moyens aériens de lutte contre les chenilles processionnaires  (dont l’efficacité est sujet à caution). On peut très bien concevoir que l’agriculteur signale lui même au groupe de riverains l’épandage qu’il va effectuer.
    2. Les cours d’eau, comme par exemple La Saune, connaissent des bandes enherbées de chaque côté de leurs rives. Or, il y a des ruisseaux qui les alimentent et qui sont en eau toute l’année. Nous proposons que soient protégés ces ruisseaux après étude de leur débit. Lors des épisodes de pluie, les champs roussis par des herbicides lâchent dans les fossés débordants - et par conséquence dans les cours d’eau-  les produits phytosanitaires dangereux.
    3. Lors du dernier épisode pluvieux qui a provoqué l’inondation des champs jouxtant la Saune, nous avons du constater la fermeture de la D18 et, à maints endroits dans la campagne, le décrochage des fossés provoquant routes glissantes etc.… Malgré une réunion en 2010 avec des maires, des conseillers agricoles départementaux, des agriculteurs et des associations autour de ces problèmes récurrents, ceux ci demeurent. Nous proposons des plantations de haies en bordure de champ comme certains agriculteurs ont pu le faire ; Ces plantations retiennent  alors très bien la terre.
    4. Nous vous signalons en outre des problèmes récurrents sur les lignes électriques. Malgré des réclamations régulières et nombreuses auprès des services de dépannage d’EDF, de nombreux habitants connaissent des micro coupures de courant qui endommagent les matériels informatiques, les congélateurs, les télévisions et les appareils électroménagers.

Enfin, dans nos campagnes, nous sommes nombreux à ne pas avoir le haut débit internet, ce qui handicape les utilisateurs professionnels à domicile. Les lignes téléphoniques, très anciennes et souvent très restaurées, emmêlées dans les arbres bordant les routes, sont une source de danger pour les personnes âgées dépendantes de services de téléassistance.

 

Pour ces trois points nous savons que les maires ont autorité pour faire avancer ces dossiers. Nous comptons sur vous.

 

 

Nous vous savons à l’écoute des citoyens. A notre tour, nous sommes attentifs aux engagements que vous allez prendre concernant ces sujets abordés.

Madame, Monsieur, en tant que candidat (e) aux élections municipales pour nous représenter, nous vous demandons de bien vouloir accepter de traiter ces questions. Elles ne demandent pas, pour certaines, des engagements financiers mais plutôt du courage politique pour prendre des décisions en faveur de la santé et du bien être des habitants du Lauragais. C’est avec beaucoup de respect que nous nous engageons, à notre tour,  à publier vos réponses ou vos absences de réponses avant les élections.

 

Veuillez agréer Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.

 

 

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 08:50

De la crispation à la médiation

 

jeudi 27 septembre 2012 101 rue de l'université, immeuble J. Chaban-Delmas

salle Victor Hugo

Un débat est organisé sur les thèmes des algues vertes et des pesticides suivi d'une médiation.

 

voir le déroulement de la journée

 

 

 

L'ADVS fait des propositions aux organisateurs de cette journée :

 

Contribution au débat :

Exposition aérienne aux pesticides des populations à proximité de zones agricoles 

 

L’évaluation des risques liés  à l’exposition aux pesticides des populations en général et des populations riveraines des exploitations agricoles en particulier progresse. Cependant la grande majorité des données toxicologiques disponibles sont basées sur une exposition par ingestion de la population en général : Il s’agit surtout de travaux ayant trait à l’alimentation, à l’impact sur la santé des produits contaminés.

 

Nous nous intéressons, dans notre région céréalière, le Lauragais, plus particulièrement à l’exposition aérienne aux pesticides des populations à proximité des zones agricoles.

 

Peu de travaux sont disponibles dans ce domaine. Ceux qui le sont ne nous convainquent pas[1] : Ils étudient surtout la teneur de l’air aux alentours des zones d’épandage de pesticides. Ils n’étudient pas l’ensemble des voies d’exposition, inhalation, ingestion et/ou contact cutané (ingestion d’aliments contaminés par des résidus de pesticides, notamment les fruits et légumes, dépôt sur le sol des gouttelettes de l’aérosol, entraînant une exposition par ingestion de poussière ou de produits cultivés -notamment chez les jeunes enfants- etc.)

 

Notre association demande, dans le cadre de ce débat :

 

ü       Concernant les pratiques agricoles, que les lois et règlements soient respectés et appliqués quant à la nature des produits phytosanitaires employés, quant aux modalités de leur épandage suivant les  conditions météorologiques (venteuses dans nos régions). Aucun contrôle n’est effectué pendant les épandages : seuls sont parfois effectués les contrôles de cuves avant ou après les épandages, voire, les conditions de stockage.

 

ü        Nous savons que les agriculteurs utilisent les nouvelles technologies de l’information et de la communication dans leurs pratiques professionnelles. Nous demandons au mieux un service d’alerte –envoi de SMS en masse- permettant d’être informé des épandages (ceci existe dans certaines régions), au pire, nous demandons que les riverains concernés reçoivent un SMS les avertissant d’un épandage.

 

Nous rappelons d’une part,  qu’en secteur rural, des enfants, éloignés de structures d’accueil, sont gardés par des assistantes maternelles ; Ils sont exposés, à l’extérieur, aux produits phytosanitaires si aucune alerte n’est donnée. D’autre part, sachant que les maisons sont équipées d’une ventilation mécanique contrôlée, ces professionnelles de la petite enfance ont besoin d’être informées à l’avance des épandages pour éteindre ces dispositifs qui distribuent à l’intérieur des maisons ces produits toxiques. Il va sans dire que toute la population limitrophe est concernée, mais particulièrement les enfants et les femmes enceintes.

 

Nous faisons la proposition suivante : les habitants et /ou jardiniers, dans une zone de 500m des zones d’épandage de pesticides[2], doivent être avertis par SMS 48h au moins avant ces épandages pour que les dispositions de protection soient prises. Devant la lenteur extrême de tous les secteurs impliqués (politique, scientifique, médical, économique, ...) pour préserver la santé des populations, nous ne pouvons que demander avec force d'être avertis des moments d'épandage des pesticides, faute d'en être préservés.  



[1] Les comptes-rendus de la mission d’information sur les pesticides nous laissent sceptiques sur les thèmes abordés et sur la frilosité du pouvoir politique concernant les décisions urgentes à prendre (voir l’intervention du ministre de l’agriculture). 

[2] Nous nous inspirons du Cahier des charges de Nature et progrès concernant la culture biologique : Pour « Limiter les risques de pollution avoisinante » Productions Végétales, p.7., 2010. Une distance de 500m doit être respectée entre la zone d’épandage et la culture biologique. Nous pensons que les habitants méritent cette même précaution.

 

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 13:53

Pour les trois quarts des Français, les pesticides utilisés dans les champs et les jardins sont les principales causes de la dégradation de l'état de l'eau des rivières.

Ils sont 75 % à percevoir cette cause de la dégradation des ressources en eau.

 

 

Lire plus  dans le baromètre de l'opinion concernant la préservation des ressources en eau et les milieux aquatiques. Un sondage IFOP.


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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 08:51

Du 20 au 30 mars 2012 se tiendra la 7ème édition de la Semaine pour les alternatives aux pesticides.

 

10 jours pendant lesquels tout le monde est invité à se mobiliser pour un avenir sans pesticides.mains-copie-1.jpg

 

 

Projections de films, débats, animations, ateliers de formation, visites de sites, marches symboliques, repas bio, expositions, spectacles… Toutes les idées sont bonnes pour montrer que l'on peut et que l'on doit se passer des pesticides de synthèse.


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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 19:05

         le programme consacré à la santé environnementale, financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR), est annulé pour 2012. L’Agence ne compte en effet pas soutenir l’appel à projets « Contaminants et environnement : métrologie, santé, adaptabilité, comportements et usages » (CESA). Bernard Jégou, directeur de l’Institut de recherche sur la santé, l’environnement et le travail (IRSET, Rennes) et président du conseil scientifique de l’Inserm, déplore : « Alors que la détérioration de l’environnement et ses conséquences sur la santé humaine constituent une question centrale pour les citoyens et que des engagements solennels avaient été pris lors du Grenelle de l’environnement pour en faire une priorité nationale, la seule opération ciblée sur ce thème est frappée à peine un an après son lancement ».

        Selon le responsable du programme CESA, qui se veut rassurant, le programme « revu dans son périmètre, devrait être proposé pour un appel à projet au cours du dernier trimestre 2012 ». Mais, le toxicologue, Robert Barouki, directeur de l’unité 747 de l’Inserm (Université Paris-Descartes), affirme : « Nous ne sommes pas dupes. Tout le monde a ressenti une menace sur le programme. Il y a un problème de continuité (…) ».

 

Lu dans le Monde du 07/12/2011.



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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 10:57

L’EFSA  (L’Autorité européenne de sécurité des aliments) a publié son troisième rapport annuel sur les résidus de pesticides que nous rencontrons dans les aliments.  Ce rapport est construit à partir des rapports fournis par les Etats membres.

Bio-non bio : Générations Futures  présente les chiffres concernant les aliments issus de l’agriculture biologiques indépendamment de ceux concernant les aliments issus de l’agriculture intensive.

Les contaminations de fruits et légumes bio sont extrêmement rares : seuls 2% des échantillons bios analysés par la France contenaient des traces de pesticides, sans que jamais les Limites Maximales en Résidus (LMR) ne soient dépassées (ces rares traces peuvent être dues à des contaminations croisées ou à des pratiques inadaptées). Les contrôles sévères pratiqués en agriculture bio portent donc leurs fruits.  En moyenne, les consommateurs ont plus de 18 fois plus de risque de trouver un résidu de pesticide dans un aliment issus de l’agriculture intensive que dans un aliment bio !

 

Trop de multi-résidus : Le pourcentage d’échantillons contenant plusieurs résidus est inquiétant. Ce sont ainsi plus de 25% des échantillons au niveau communautaire (16% en France) qui contiennent plusieurs résidus (de 2 à 26 dans un même échantillon).

 

 Parmi les fruits et légumes analysés en Europe, raisins-copie-2.jpg

 

c’est le raisin de table qui apparait le plus fréquemment contaminé par des résidus de pesticides :

 

plus de 75% des échantillons contenant des résidus de pesticides. 58% des échantillons contenaient même plusieurs résidus, de 2 jusqu’à 23 résidus différents !

 

 

 «Il faut noter que le nombre total d’échantillons analysés a encore diminué cette année pour la France par rapport à 2008 (4953 contre 5063 en 2008). Il avait déjà diminué lors de la campagne d’analyse 2008 ! Cela ne va pas dans le sens d’une meilleure surveillance de la contamination de notre alimentation par les résidus de pesticides» regrette François Veillerette, porte parole de Générations Futures.


 

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 15:32

Le Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (rnv3p) a publié le 4 octobre son rapport scientifique . Il dresse un bilan des données recueillies depuis sa création. Il est a noté que les familles de pathologies les plus souvent rapportées sont  les tumeurs. Ces données sont intéressantes parce qu’on constate ensuite dans le rapport que les responsables « mettent en relief une association entre les tumeurs et le secteur Agriculture et pêche. Dans ce secteur, les tumeurs représentent 12 % des pathologies en relation avec le travail selon le rnv3p, dont les 2/3 (64%) sont associes à une exposition professionnelle aux pesticides ». De même, le rnv3p met en exergue des phénomènes émergents avec des relations entre des pathologies et des activités ou expositions particulières. Sur le site de l’ANSES (1) on peut lire que les cas de lymphomes et leucémies en milieu agricole font partis de ces phénomènes.

 

«Ces éléments nous montrent qu’il y a bien lieu de focaliser notre attention sur certaines expositions (pesticides), de certaines populations (utilisateurs) et la survenue de certaines pathologies (certains cancers). Ce qu’Agrican aujourd’hui ne fait pas. » commente François Veillerette, porte parole de Générations Futures. « Nous constatons que ces données ne font que confirmer les éléments que nous collectons depuis des années sur ces risques sanitaires accrus liés à l’exposition aux pesticides. Il est maintenant plus que temps de prendre des mesures de réduction de l’usage des pesticides et de bannir tous ceux suspectés d’être cancérigènes. Il s’agit là d’une question majeure de santé publique.» conclut-il.

 

1) Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail.

 



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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 09:44

A TOULOUSE et dans la région, 6ème Semaine pour une Alternative aux Pesticides 20 au 30 mars 2011
http://www.generations-futures.com http://www.semaine-sans-pesticides.fr


Une trentaine d’associations se mobilisent au sein d’un collectif pour dire « oui aux alternatives aux pesticides »
Avec plus de 80 000 tonnes de substances actives par an, la France est le premier utilisateur de pesticides en Europe. Or, l’emploi massif de pesticides par l’agriculture intensive chimique et par les utilisateurs non agricoles (espaces verts, voiries, voies ferrées, jardiniers amateurs...) a de nombreuses répercutions : effets néfastes sur la santé, déséquilibre du sol et des écosystèmes, graves pollutions des rivières et des nappes dont la réparation, quand elle est possible, devra être financée par l’ensemble des citoyens, effondrement de la biodiversité... Pourtant, il est tout à fait possible de se passer de ces produits, que ce soit au champ, au jardin ou dans les espaces publics.


Ce dossier a été rédigé par des représentants des associations environnementales regroupées au sein du collectif pour des alternatives aux pesticides de l’agglomération toulousaine et de la région (CAPAT), composé par : ADPSL-Alternalys    (St-Lys),    Amis    de    la    Terre    Midi-Pyrénées, Apifera    Midi-Pyrénées, Artisans    du Monde-Toulouse, ART'iDéO, ADVS-AssoDéfense Vallée de la Saune, Attac - Comminges, Cazères Ethique, DIRE-Environnement (Ramonville), Carline (St-Gaudens), ERABLES 31 (association des Agriculteurs Bio de Haute-Garonne), Ferme de la Bouzigue, Festival Mondial de la Terre-Terralliance- Midi-Pyrénées, Grains d’En Vie (Pamiers), Jardilène animations Nature (Pamiers), Fédération française des jardins familiaux, Lauragais-Nature, NACRE (Colomiers), Nature-Comminges, PLAISANCE ENVIRONNEMENT, Association mycologique de Toulouse (AMT), Terre et Humanisme,
SCop Bio Comminges. Terres de Save (Grenade), TCAP-Tournefeuille Collectif pour une Alternative aux Pesticides (ALT-Jardiniers de tournefeuille -TAE-Tourn’Abeille-AMAP), Vert tendre (Orgueil, 82), avec la participation de France Nature Environnement Midi-Pyrénées et du COPRAE.

 

Les actions du CAPAT pendant la semaine des alternatives aux pesticides


-    Conférence de presse le 18 mars à 11h dans le hall de la Maison de l’environnement de Midi- Pyrénées, 14 rue de Tivoli, Toulouse.
-    Contributions des associations du CAPAT sur les nombreux impacts des pesticides et sur les solutions existantes (P.2).
-    Nombreuses animations par les associations du CAPAT (pages 3 et 4) -    Actions vers les jardineries et coopératives agricoles : le collectif a envoyé un courrier aux jardineries, grandes surfaces et coopératives agricoles de Haute-Garonne (voir la lettre page 5)

-    Le samedi 26 mars de 10h à 17h, place du Capitole à Toulouse : stands d’information et rencontre avec le public ; dépôt d’une gerbe de fleurs sauvages en hommage à la biodiversité.

 

 

Résumé des contributions


Pesticides et Santé
Les atteintes à la santé humaine se multiplient tant pour les utilisateurs que pour l’ensemble de la population. Les études récentes montrent que les pesticides sont liés à la recrudescence de nombreux cancers, malformations congénitales, infertilité, problèmes neurologiques, faiblesse du système immunitaire, etc. La liste des effets néfastes s’allonge et les études épidémiologiques s’accumulent, les enfants étant particulièrement touchés et les agriculteurs sont en première ligne...


Pollutions de l’eau
Depuis plusieurs années, l’eau du robinet à Cazères contient des quantités de nitrates et de pesticides qui dépassent largement les normes admises. On y retrouve notamment du métolachlore et de l’atrazine, des pesticides agricoles interdits depuis 2003 ! En cause, une pollution persistante de la nappe et pas de périmètre de protection du point de captage d’eau...


Pesticides et biodiversité
Utilisés précisément pour leur toxicité, les pesticides sont reconnus comme étant une des principales causes de diminution de la biodiversité. Rappelons que celle-ci joue un rôle important dans le fonctionnement des écosystèmes et dans les nombreux services qu’ils fournissent. Libérés dans l’environnement, les pesticides vont évidemment éliminer les organismes contre lesquels ils sont utilisés. Mais, la plupart de ces produits vont également toucher d’autres organismes que ceux visés au départ et polluer à long terme l’environnement, car ils sont le plus souvent mal dégradés.

 


Les solutions


Il s’agit simplement de changer son regard sur le « sauvage » pour mieux accepter la nature.


Au jardin
Il faut changer son regard sur le jardin : dans un jardin petit ou grand doit s'installer un équilibre naturel entre tous les organismes vivants qui partagent cet espace avec nous. Les plantes « indésirables » ne le sont peut-être pas autant que cela. Et si on veut s’en débarrasser, il y a la binette, l'eau chaude des pâtes, les plantes couvre sol et le paillage. Il faut faire le choix de cultures adaptées à son sol, fortifier et traiter avec des produits naturels comme les décoctions d'ortie et de prêle et veiller à associer des plantes qui se protègent mutuellement


En ville et sur les voiries, l’exemple de Pamiers
La ville de Pamiers a abandonné le désherbage chimique des voiries depuis plusieurs années. Les habitants ont adhéré à la démarche : il n’y a plus de réclamations concernant les herbes qui colonisent certaines zones où le choix a été fait de les laisser pousser avec les fleurs qui les accompagnent. De même une tolérance s’est installée, vis-à-vis des zones en attente du passage des équipes techniques pour le traitement mécanique.
Les habitants ont bien compris l’importance de l’abandon de l’usage des phytosanitaires, pour leur santé et la préservation de la biodiversité. Cette adhésion est le fruit d’une campagne d’information, importante et de la conviction de tous les acteurs, élus, administratifs, techniciens et associations.


L’agriculture durable : « Pour nourrir le monde, l’agro-écologie surpasse l’agriculture industrielle à grande échelle », d’après un rapport de l’ONU de juin 2010. Alors que 80 % des subventions européennes bénéficient à 20 % d'agriculteurs productivistes qui tendent tous aux rendements maximum pour être " compétitifs ", alors que nous savons que ces rendements s'obtiennent d'abord en augmentant toujours plus le dosage d'engrais, d'herbicides et de pesticides, la plus vaste étude jamais réalisée sur les approches agro-écologiques s’est penchée sur 286 projets menés dans 57 pays en développement couvrant une surface totale de 37 millions d’hectares. Elle démontre que le gain de rendement moyen des récoltes s’élève à 79% en recourant à ces approches écologiques tout en protégeant les sols, l’eau et le climat. http://www.srfood.org/images/stories/pdf/press_releases/20100622_press_release_agroecology_fr.pdf

 

 

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Animations organisées pendant la semaine des alternatives aux pesticides



ADPSL-Alternalys, Saint-Lys.
- La vitrine du magasin "La Marjolaine" sera consacrée à la biodiversité et aux pesticides.


- Stand dʼinformation à la foire "Floralys" sur les dangers des pesticides et sur les bienfaits de la biodiversité dans son jardin. Un cadeau sera offert : un petit pot avec des graines à faire germer, choisies parmi les plantes bénéfiques aux papillons ou aromatiques.


Artisans du monde

Mardi 22 mars local 1 rue Jouxt-Aigues Toulouse, Exposition de l’association Dire sur les pesticides.
APIFERA : Jeudi 31 mars à 20h30, L’Espace Bonnefoy, Toulouse Conférence : Effets des pesticides sur l’homme par Laurence Gamet-Payastre de l’ INRA


Association ART'iDéO Ecolieu Ségueilla. 17 route de Goyrans à Lacroix-Falgarde 31 contact@artideo.net www.artideo.net 05 61 76 90 85
Dimanche 27 mars 10h30 17h30    découverte et protection de notre biodiversité - 10h30-12h : Balade botanique découverte des plantes sauvages comestibles 8€/réduit 6€. - 12h30 : Repas bio aux plantes sauvages ! Menu adulte 12€/ enfant 8€ - 14h : Atelier remise en état et préparation de ruches qui seront installées sur lʼécolieu. Dégustation et vente de miel des Pyrénées sur place en présence de lʼapiculteur - 16h : Projection dʼun film documentaire de Kokopelli « La trilogie du Titanic apicole » Adhésion ponctuelle 5€, annuelle : 15€ Nombre de places limitées, réservation très souhaitée.


Mercredi 30 mars 14h30-17h Ciné-Goûter pour les enfants 14h30 Projections de courts-métrages dʼanimation sur le thème de lʼenvironnement en partenariat avec lʼassociation Cumulo Nimbus. Ciné gratuit + Goûter bio + Adhésion ponctuelle : 5€    réservation très souhaitée.


Dire, plus d’info sur www.dire-environnement.org    06 26 11 62 89
-    20 mars, 10h-13h : jeux et informations au Troc-plantes, Ferme de 50 (Ramonville).
-    23 mars : Présentation de l'écoparc "fol-prairie" 6, chemin des Izards à Toulouse. 12h repas multiculturel sur réservation, puis ateliers « arts et jardin » dans la friche.
-    24 mars, 14 à 17 heures, film et débat sur le jardin au naturel, à l’association Bell’arc en ciel, 14 passage Duhamel à Toulouse (métro Bellefontaine)
-    30 mars : Informations pour les jardiniers de Monlong (Toulouse, chemin de Perpignan)


Collectif « Objectif zéro pesticides » du Comminges
-    Vivre en Comminges, Carline, Nature-Comminges, Attac-Comminges, ERABLES et Terre et Humanisme, contact 05 61 79 66 01    collectifzeropesticide@mailoo.org
-    Avec deux communautés de communes, rédaction d'une charte qui sera envoyée à toutes les mairies de la zone concernée. Intervention lors d'un conseil communautaire.
-    Projection du film "pesticides non merci " le vendredi 25 mars à la mairie de Barbazan suivi d'un débat.
-    Saint Gaudens mercredi 23 mars à 20h30 projection de "notre poison quotidien" suivie d'un débat.

Exposition de Uminate, cinéma le Régent

-    St-Gaudens samedi 26, marche festive avec le groupe "TNT Création".

 

Cazères Ethique
Animations sur les 4 principaux marchés autour de Cazères.


Jardilène, Grains d’envie, en partenariat avec la municipalité Pamiers (09)

Dimanche 27 mars, 14 à 17h : comment traiter le jardin sans produits chimiques" Aux jardins familiaux de Cahuzac, tél, 06 84 65 20 40


Terres de Save/ Vert Tendre/ La bouzigue
Mercredi 30 Mars : au cinéma de Grenade sur Garonne - 14h30 : Projection jeune public « Ma petite planète chérie » film d'animation réalisé par Jacques- Rémy Girard, durée 44 min, à partir de 4 ans, Discussion et débat avec le jeune public sur les thématiques abordées, pour aller plus loin
- 20H30: Analyse dʼun plateau repas de cantine et rencontre avec les associations organisatrices
-21H00 : Projection «Nos enfants nous accuseront», réalisé par Jean-Paul Jaud, - Fin de soirée : Débat « dans la vallée de la Save, que faisons-nous? » Avec la participation de la communauté de commune Save et Garonne, les collectivités locales, des agriculteurs...


Tournefeuille, collectif T-CAP

Dimanche 20 mars : information sur le marché de Tournefeuille
Lundi 21 mars 20h30 au Phare : soirée- débat « Effets des pesticides sur l'environnement » Exposé de Laurence Gamet-Payrastre de l’INRA
Jeudi 24 mars 20h30 Maison des Associations : soirée sur «Les plantes mellifères » Dimanche 27 mars 9h30 : petit déjeuner à Utopia. Film « Sous les pavés, la terre », de Thierry Kruger et Pablo Girault, suivi d’un débat.
Dimanche    27    mars    l’après-midi :    balade    naturaliste    « Biodiversité    citadine »    avec    C.Conrad (association Apiféra).
Toute la semaine : durant midi, dans les ALAE, jeu de l’oie géant sur les pesticides, en partenariat avec la FNE. Le mercredi après midi (30 mars) au CLAE
Pour plus d’informations : http://tcap.over-blog.com – Tél. : 06 32 32 07 00


Plaisance du Touch

 association PLAISANCE ENVIRONNEMENT Lundi 21 mars : réunion à thème « Comment piéger naturellement les chenilles processionnaires ? »
(salle de réunion Place Bombail à 20h30).
Samedi 26 mars : Stand sur les pesticides au marché de Plaisance avec le lancement de notre concours photos annuel sur la nature dans notre ville. Voir le thème 2011 et toutes les infos à partir du 26 mars sur le site : http://www.plaisance-environnement.fr/

 

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Lettre aux jardineries et grandes surfaces

 

 

Madame, Monsieur,


     Nous nous permettons de vous adresser cette lettre en tant que collectif d'associations de protection de l'environnement de la région toulousaine et de la Haute-Garonne, pour vous exprimer notre grande inquiétude concernant le fait que votre enseigne mette encore en vente libre dans votre rayon jardinerie, un grand nombre de pesticides chimiques prouvés comme nocifs pour la santé des utilisateurs et pour l’environnement.


     Certes, au niveau réglementaire français, il n'y a pas, à ce jour, de restrictions de vente pour les produits disposant d'une A.M.M. (autorisation de mise sur le marché). Cependant vous n'êtes pas sans savoir que ce type de produits présente des dangers avérés pour la faune, la flore et la santé humaine, polluant eau, air et sols et contaminant de ce fait, même à grande distance, l'ensemble des chaînes alimentaires. On retrouve ainsi des résidus de pesticides dans nos assiettes et dans certains cas à des doses pouvant être facteur de cancers, mutations génétiques, problèmes neurotoxiques ou de la reproduction.


     Devant ce constat, l'ensemble des partenaires associés au «Grenelle de l'environnement » ont acté, à la fin 2007, la nécessité de diminuer de 50% l'usage des pesticides agricoles en moins d'une décennie.


     Dans ce contexte, et au vu des dernières études scientifiques pointant les pesticides agricoles comme facteurs certains ou probables de graves problèmes de santé humaine, il nous paraît urgent de vous demander quelles mesures vous comptez prendre pour limiter la vente de phytosanitaires à vos clients jardiniers amateurs peu au fait des dangers inhérents à ces produits et donc mal préparés et équipés (surdosages fréquents, rejet du surplus au pluvial, absence de protection adaptée, ...).


     Poursuivre votre politique commerciale de vente en libre-service de ces produits nous semble préjudiciable pour votre image de marque, à un moment où la société civile entérine la nécessité de limiter sévèrement l'usage de pesticides chimiques. Ceci d’autant plus que des solutions alternatives existent et commencent à être connues. Des produits naturels, conseils, astuces, à la place des produits chimiques seraient plus appropriés. Vendre des plantes couvre-sol par exemple à la place de désherbants très polluants pour l’eau, l’air et le sol est certainement plus valorisant pour une enseigne qui souhaite s’inscrire dans une logique de développement durable et promouvoir la protection de la biodiversité (plantes sauvages, pollinisateurs et autres insectes indispensables à l’équilibre naturel).


     Certaines enseignes ont d’ailleurs déjà compris l’importance de faire évoluer les mentalités des jardiniers : on ne lutte pas contre la nature, la nature arrive dans le jardin... Nous-mêmes, qui sommes quotidiennement en contact avec le public, avons d’ailleurs constaté un changement important de l’opinion des citoyens et des collectivités concernant l’utilisation de ces produits.


     Des étapes sont peut-être nécessaires avant la disparition pure et simple des phytosanitaires de vos gondoles. Par exemple, mettre les produits chimiques dans un rayon fermé accessible seulement avec l'aide d'un vendeur, rend ces produits déjà moins sympathiques. Le vendeur peut ainsi en profiter pour donner des conseils alternatifs. Nous vous signalons à cet égard qu’il est fortement déconseillé, voire interdit dans certains départements, d’employer des désherbants chimiques dans et à proximité des fossés.


     Nous vous remercions de bien vouloir nous faire part de votre position et attirons votre attention sur le fait que nous organiserons dans le courant du mois de mars, plusieurs manifestations publiques qui seront largement relayées par la presse locale, régionale et même nationale, puisqu’elles s’inscriront dans la sixième semaine des alternatives aux pesticides .


     Dans l'attente de vous lire et de parvenir à une solution satisfaisante pour la santé publique et l’environnement, nous vous prions de recevoir, Madame, Monsieur, l'expression de nos sincères salutations.
Le CAPAT*, collectif de l’agglomération toulousaine et de la Région pour une alternative aux pesticides


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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 09:49

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